Petit homme

Petit homme, il n'était pas invité,
Celui qui de ton corps a fait ses quartiers.
Il habite tes songes,
Et peu à peu te ronge.

Petit homme, il faut t'adapter
A la maladie adoptée.
Il n'y a pas d'autres choix,
C'est ce que disent les docteurs tout bas.

Et tu cries, tu pries,
Ce Dieu qui se cache dans les cieux.
Son silence, tes croyances,
S'affrontent et te font perdre patience.
Et tu pleures ta rancœur,
Face à ce que tu penses être une erreur.
Et tu jures que tes blessures,
Cicatriseront avec l'usure.

Petit homme, il gronde fort cet orage,
Dont le tonnerre est l'écho de ta rage,
Et dont la pluie qui suit ces instants,
Rappellera que tu n'es qu'un enfant.

Petit homme, n’arrête jamais d’y croire,
Même si l’espoir s’habille tout en noir,
Même si l’aube des promesses,
Ne semble plus éclairer tes instants de faiblesse.

Et tu cries, tu pries,
Ce Dieu qui se cache dans les cieux.
Son silence, tes croyances,
S'affrontent et te font perdre patience.
Et à genoux, plus de garde-fous,
Les yeux brillants et le corps chancelant,
Les armes à terre, larmes dans la poussière,
Tu espères, et espères, et espères.

Et puis un jour Il est venu,
Celui que tu n'attendais plus.
Il ne t'a pas délaissé,
Son amour t'a submergé.

Il t'offre le plus beau cadeau,
Guérison de l'âme par le Très-Haut.
Un jour tu Le rencontreras,
Et alors Il te guérira.

Avec Lui, tes cris
Ont été recueillis et tes peines adoucies.
Sa présence, dans Tes silences,
A ravivé les flammes de l’espérance.
Et à genoux, sans garde-fous,
L’âme apaisée et le cœur consolé,
Les armes à terre, en face du Père,
Tu auras les réponses à tes prières.